Trotinettes électriques : conseil pour les utilisateurs non-assurés
Les dommages qui pourraient être causés par les propriétaires de ce nouveau mode de déplacement urbain, sont très souvent négligés. Les demandes de dédommagement affluent, le fonds de garantie qui prend en charge les utilisateurs et les victimes des non-assurés s’alarme.
Peu de personnes le savent, mais il est obligatoire de souscrire une assurance de responsabilité civile. Dès le moment où l’utilisateur a le contrôle d’un EDP (engin de déplacements personnels) dits « automoteurs » dans le cas d’une trottinette électrique, il doit s’assurer afin de se protéger contre les dégâts qu’il pourrait causer à un tiers (piéton, cycliste,…).
D’après le fonds de garantie des victimes « depuis 2018, 824 demandes de victimes d’accidents de la circulation causés par des EDP. Près de la moitié d’entre elles (395 victimes) présentent des dommages corporels et la trottinette électrique est impliquée dans 96 % des cas. »
Graphique sur « l’évolution de l’accidentologie impliquant les EDP non-assurés », provenant du communiqué du Fonds de garantie des victimes.
Défaut d’information
Vient alors la question du défaut d’information, est-ce que les utilisateurs ont été avertis ? Est-ce qu’il y a un défaut d’information auprès des vendeurs de trottinettes électriques ? Est-ce que les trottinettes électriques en location couvrent bien tous les accidents ?
Car les accidents provoqués par les utilisateurs non-assurés, peuvent avoir de lourdes conséquences financières, une somme qui peut se chiffrer en million dans certains cas. Différents utilisateurs pensent qu’avec leur assurance habitation, ils sont couverts par les dégâts causés sur une trottinette électrique, alors que ce n’est pas le cas. Un vélo peut être couvert par l’assurance habitation, au contraire de la trottinette électrique, car elle est considérée comme un automoteur.
Il est donc important de tenir informé les utilisateurs, afin qu’ils soient assurés et qu’ils n’aient pas de mauvaises surprises !